« Sur les 23.000 personnes accueillies par Fedasil, Agence fédérale [belge] pour l’accueil des demandeurs d’asile, 49 % sont des familles. Longtemps minoritaires, les femmes constituent aujourd’hui la moitié des migrants. Elles sont sujettes à des violences de plus en plus fréquentes », déclare Ulysse, service de santé mentale qui a pour objet de faciliter l’accès à l’aide en santé mentale aux personnes exilées en précarité de séjour et en souffrance psychologique, quels que soient leur pays d’origine, leurs appartenances et les raisons de leur départ.
Ulysse a donc créé Aïda, une section accueillant les femmes en maternité, les futures mères et les parents en exil. C’est un accompagnement pour les personnes ayant un désir d’enfant, mais aussi pour les femmes enceintes faisant face à l’isolement que pour des parents, parfois séparés administrativement, qui souhaitent simplement revoir les enfants. Une diversité de situations délicates amplifiées par l’exil.
« Liens familiaux et parentalités » est une formation destinée aux travailleurs sociaux des CPAS de Bruxelles et de Wallonie. Elaborée par Ulysse et organisée par le Centre de Formation de la Fédération des CPAS de l’Union des CPAS et l’Union des Villes et Communes de Wallonie.
En voici quelques planches de facilitation visuelle produites en octobre 2021 et diffusées en direct durant cette formation.
Tour de table sur parentalité et exil
Contexte
Facilitation visuelle réalisée en direct via Zoom et un iPAd.
Pour animer cet atelier et pour visualiser des exemples concrets, j’ai produit d’autres dessins. Je ne les publie pas ici. Ils nécessitent en effet une contextualisation poussée en dehors de cette formation de Ulysse.