Reportage dessiné à l'aegidium de Saint-Gilles

Reportage dessiné à l’aegidium de Saint-Gilles dans le cadre d’une visite guidée organisée par les Visites de mon voisin.

En plein parvis de Saint-Gilles, derrière une façade anonyme, se cache l’un des joyaux les plus luxuriants de la couronne!
Ancien cinéma, salle de bal, et lieu dédié à la fête, l’Aegidium est à l’abandon depuis quarante ans. Le vieux phénix renaitra pourtant prochainement de ses cendres, mais en attendant il est a moitié délabré, sombre, silencieux et vermoulu.Une visite d’un romantisme absolu. dixit le site Visites de mon voisin.

Quelques croquis pris à la volée dans un de mes carnets de voyage et complété dans mon atelier.

Reportage dessiné à l'aegidium de Saint-Gilles
Photo de l'escalier de l'aegidium de Saint-gilles, Parvis

Ci-dessus, une photo prise de cette visite. C’est un bel escalier de marbre digne d’un mini-Versaille. Le reste de la déco est assez cheap : carrelages imitant la mosaïque, déco en plâtre… Mais une multitude de socquets pour rendre l’endroit flamboyant. Le clergé qui a acquis le bien en 1920 a gommé tous les éléments art nouveau. «L’art nouveau est voluptueux et cela dérangeait l’Église belge. Avez-vous déjà vu une église art nouveau en Belgique? Ben non, c’est normal», explique le guide de l’ASBL la visite de mon voisin».

Historique de l’Aegidium

En , Léon Bejai-Dejonge, propriétaire de l’ensemble de l’îlot ouvre, sous le nom de Diamant Palace, un ensemble architectural qui comprend une salle de fêtes et de spectacles. Au décès du propriétaire, le Diamant Palace est acheté par Fernand Dierckx qui en fait un lieu dansant sous le nom de Panthéon-Palace.

Lors de son acquisition par le chanoine Simons en 1929, le Diamant Palace est rebaptisé Aegidium, nom qui selon la volonté du prêtre, évoquait la protection de Saint Gilles (Aegidius en latin), prénom du saint patron traditionnel de la commune. L’Aegidium change de destination et devient un lieu de fêtes mais aussi un lieu pour toutes sortes d’activités paroissiales.

En 1933, il est rénové par l’architecte Léon Denis, qui étend le rez-de-chaussée. L’Aegidium devint alors un cinéma. En 1979, l’Association des Œuvres paroissiales de Saint-Gilles, ASBL propriétaire de l’Aegidium, y installe un centre de jour qu’elle doit fermer en 1985 en raison de travaux de rénovation.

Source : Wikipédia